jeudi 23 février 2012

Mawazine consacre les artistes marocains «Rythmes du monde»

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Selon un communiqué de l'Association Maroc cultures, le Festival met en avant la diversité de la musique marocaine et propose au public une variété de styles musicaux qui se relayeront sur quatre scènes (Scène de Salé, Espace Nahda, Salle Bahnini et le Théâtre Mohammed V). En effet, la chanson classique marocaine sera à l'honneur le vendredi 25 mai sur la scène Nahda avec la diva Naïma Samih, suivie de Laila Ghofrane, qui revient au-devant de la scène nationale.
La scène de Salé offrira le 21 mai à son public un grand moment de musique classique marocaine avec la participation du ténor Mahmoud El Idrissi, accompagné de Hatim Idder, Amal Abdelkader et Imane Elouadi.
Pour cette 11e édition, le Festival se dote d'une nouvelle scène, la salle Bahnini qui remplacera désormais la Villa des arts de Rabat. La programmation de la salle Bahnini sera inaugurée avec une grande soirée de musique hassanie, suivie du duo atypique, formé par Aicha Elwaad et son frère El Mehdi Abdou.
Le public voyagera aussi avec à la magie du Ney (flûte), magnifiquement joué par l'instrumentiste Rachid Zerwal et son ensemble, qui seront accompagnés du chanteur marocain Abdelmounaïm El Jamaï.
Le Festival Mawazine rythmes du monde reste fidèle à sa vocation d'encourager la jeune génération de la musique marocaine. Les jeunes lauréats des concours musicaux se produiront sur la scène de la Plage de Salé, avec notamment Dounia Batma, Oussama Bastaoui, Aziz Bouhdada et Lamia Zaidi.
Le Festival annoncera encore une multitude d'artistes marocains issus de la musique urbaine, de chants populaires, chaâbi et amazigh, précise le communiqué.
 


MAP

mardi 21 février 2012

Rabat : Découverte d'un site à Moulay Abdallah Archéologie

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«Il s'agit de la découverte en sous-sol de structures archéologiques dont deux colonnes de belle facture, réalisées en pierre de taille (grès calcaire) et de forme cylindrique, ce qui rappelle, en forme réduite, les colonnes de la mosquée Hassan de Rabat», a expliqué à la MAP, l'archéologue Aboulkacem Chebri, directeur du Centre d'études et de recherches sur le patrimoine maroco-lusitanien (CERPML).
Difficile à présent d'avancer une datation de ces découvertes, a-t-il dit, précisant que les photos prises in situ laissent croire que «ces colonnes remontraient peut-être à l'époque médiévale».
Cette découverte, qui a eu lieu au croisement de rue La Liberté et du boulevard Mohammed V tout près d'un mausolée, consiste en des colonnes couronnées chacune d'un chapiteau de forme carrée, a-t-il noté, ajoutant que le site donne à voir aussi un mur appareillé.
Une délégation composée du directeur régional de la Culture, du directeur du CERPML, de la Gendarmerie Royale et des autorités locales, s'est rendue, lundi, sur les lieux et il a été convenu d'arrêter les travaux et de protéger le site, en attendant la constitution d'une équipe d'archéologues pour effectuer des fouilles de sauvetage dans les plus brefs délais.
La zone de Moulay Abdallah est connue pour sa richesse en vestiges et monuments depuis la préhistoire (grottes d'Al-Khanzira de quelques 100.000 ans) passant par l'époque phénicienne et des Royaumes berbères du Maroc.
 






MAP

jeudi 16 février 2012

Nouveau bureau de l’association Casamemoire




Casamemoire, association de sauvegarde du patrimoine architectural du XX° siècle au
Maroc, a tenu son assemblée générale élective le 2 février 2012.  Lors de cette
assemblée générale a eu lieu l’élection d’un nouveau bureau pour un mandat de 2 ans.
Celui-ci se compose de :
Rachid Andaloussi, Président
Karim Rouissi, Vice-président
Horia Serhane, Secrétaire Générale
Abderrahim Kassou, Trésorier
Amine Boushaba, Florence Michel-Guilluy, Samar Shawish et Youssef Nejmi, assesseurs
Par ailleurs, lors de cette assemblée générale a été adopté un nouveau fonctionnement
de l’association pour faire face à la diversité des projets menés par la mise en place d’un
bureau exécutif resserré composé de manière paritaire par des membres du bureau et
des salariés de l’association. Ainsi, le  premier bureau exécutif désigné en réunion du
bureau est composé de Rachid Andaloussi, Abderrahim Kassou, Dounia Benslimane et
Laure Augereau.
Nous tenons à remercier le bureau sortant qui a su apporter durant le dernier mandat un
nouveau souffle à l'association avec des actions de fond comme la reconversion en
fabrique culturelle des anciens abattoirs et les journées du patrimoine de Casablanca.
Nous apportons tout notre soutien à la nouvelle équipe. Et nous leur souhaitons du
succès dans leur nouvelle mission !
L'équipe de Casamemoire

mardi 14 février 2012

Dysfonctionnements du stylo injecteur de ViraféronPeg (peg-interféron alfa-2b) - Point d'information





la suite de la publication dans la presse d’informations à propos de ViraféronPeg (peg-interféron alfa-2b) administré par stylo injecteur, l’Afssaps est concernée par l’évocation d’une perte de chance pour les patients et la nécessité de sécuriser l’emploi de ce produit de santé.
Les interférons pégylés sont des produits utilisés dans le traitement de l’hépatite C, le plus souvent en association avec la ribavirine. L’autorisation de mise sur le marché de ViraféronPeg a été délivrée en 2002 dans le cadre d’une procédure centralisée européenne. Il s’administre en une injection sous-cutanée par semaine, à l’aide d’un stylo injecteur qui permet d’adapter la dose en fonction du poids du patient.
L’Afssaps n’a pas enregistré de signalement dans la base nationale de pharmacovigilance sur l’ensemble de la période 2002-2012 avec la spécialité ViraféronPeg, qu’il s’agisse de problèmes de qualité du produit, de cas d’erreurs médicamenteuses, de problèmes ou de complications associés au dispositif ou encore d’inefficacité du médicament. Par ailleurs, l’Afssaps a reçu 20 réclamations depuis 2002 (entre 1 et 4 selon les années), concernant des défauts de fonctionnement du stylo injecteur (piston bloqué, volume délivré inférieur au volume habituel…). Enfin, l’analyse du dernier rapport périodique d’évaluation de la sécurité de ViraféronPeg sur la période allant de juillet 2009 à juillet 2010 (rapport préliminaire) a débouché sur une demande de revue cumulative des réclamations liées au dispositif dans le prochain rapport qui sera soumis aux autorités européennes.
L’Afssaps a reçu le 8 février 2012 le laboratoire MSD-France et s’est entretenue avec le Pr. Albert Tran, chef du service d’hépato-gastroentérologie de l’hôpital de l’Archet (Nice), qui a lancé une alerte sur le fonctionnement des stylos injecteurs de ViraféronPeg, commercialisé par cette firme.
La firme a reconnu avoir été destinataire de nombreuses réclamations sur le fonctionnement de ce stylo injecteur (250 en 2011) et envisage d’apporter des modifications techniques voire de repenser la conception du dispositif. Le Pr. Tran a confirmé les termes de son alerte, à savoir des difficultés d’utilisation pouvant aboutir à la non injection ou à l’injection partielle du produit.
Dans l’immédiat, l’Afssaps conseille aux patients de reprendre contact avec les professionnels de santé qui les surveillent pour qu’ils s’assurent avec eux de l’utilisation correcte de leur stylo injecteur et de l’efficacité de leur traitement.
Dans les 10 jours, l’Afssaps mettra en place un comité d’experts chargé de préciser les risques liés à ces dysfonctionnements et de proposer les mesures adaptées à la garantie de l'efficacité du traitement.

vendredi 10 février 2012

Premières journées de sensibilisation sur la santé Les 10 & 11 février 2012 à Casablanca



• Environ un cancer humain sur sept a pour origine une infection virale dans les pays en voie de développement. 
• CAP Santé sensibilise sur l’intérêt du dépistage précoce des infections dans la prévention des maladies cancéreuses. 
« Quand l’infection donne naissance au cancer », c’est autour de cette thématique que s’articuleront les travaux des Premières Journées de Sensibilisation pour la Santé, initiée par l’Association CAP Santé, avec le soutien du groupe Roche Maroc. Prévu les 10 et 11 février 2012 à l’hôtel Barcelo de Casablanca, cet événement vise à sensibiliser sur l’intérêt de la prise en charge adéquate et précoce des infections, considérées comme étant l’une principales causes dans la survenue des cancers. 
Pour M. Abdelmottalib Aboulfadl, Président Fondateur de l’association CAP Santé, « Aujourd’hui, au-delà de l’accompagnement de ses patients dans la gestion des maladies et la défense de leur droit, CAP Santé s’inscrit dans une démarche de mission de service public en proposant ces journées d’information et de prévention à l’ensemble de la population marocaine. » 
«Environ un cancer humain sur sept a pour origine une infection virale. Deux tumeurs rassemblent à elles seules 80 % des cas observés dans les pays en développement : le cancer du col de l’utérus dû à des papillomavirus et le cancer du foie dû aux hépatites B et C. Face à ces problèmes de santé publique, la prévention par la lutte contre les infections virales à un stade précoce devient une priorité. », explique le Pr Kamal Marhoum El Filali, Vice-président de CAP Santé. 
Au menu de cette rencontre, divers ateliers d’information entièrement dédiés au grand public. Animés par des spécialistes marocains, ils seront l'occasion pour les participants de s'informer sur les différents aspects des maladies cancéreuse et de connaître les réflexes à développer pour une meilleure prévention. Une session spéciale de formation du personnel est également programmée au profit d’un groupe de personnel soignant et administratif exerçant dans le milieu hospitalier. 
Créée au Maroc en 2010, l’association CAP Santé est un centre d’aide aux patients. S’appuyant sur une analyse de l’état des lieux de la couverture médicale, CAP Santé ambitionne d’établir un partenariat constructif avec les prestataires de la santé, les assurances et les politiques nationales mises en place à ce niveau. A travers une participation dans les questions liées à la santé et à l’accès aux soins en particulier, cette ONG ambitionne de mettre en avant et soutenir des solutions en faveur des patients.

La croisade de Fatéma Hal



Quel est le rôle de la cuisine aujourd'hui ?
La cuisine a un rôle politique, économique et social. On oublie qu'il y a eu des guerres pour le poivre par exemple. Alors qu'en Europe, ce que faisaient les femmes dans les maisons a été transformé en apprentissage à travers la création d'écoles de cuisine, ici, au Maroc, dans les écoles hôtelières, on n'enseigne que la cuisine internationale. A cause de cela, la cuisine marocaine peut mourir. C'est ça le vrai problème, et je l'ai compris il n'y a pas très longtemps. Il ne s'agit pas de remettre le système en cause, mais d'imposer une formation à la cuisine marocaine dans ces écoles. Si on ne fait pas cela, dans les années qui viennent, on aura une cuisine qui ne sera ni française, ni marocaine. Il faut préserver notre patrimoine et notre culture et intéresser les gens comme l'a fait la France avec sa gastronomie. On copie la France pour tout, copions le meilleur de la France.
Que proposez-vous pour que la cuisine marocaine ait sa place au Maroc ?
Les grands chefs français ont d'abord appris les techniques avant de créer leur propre cuisine. Nous, on commence par la queue. La création oui, mais il faut commencer par l'ancien pour aller vers le nouveau. On a un problème d'image. Les touristes qui visitent le Maroc se plaignent de plus en plus fréquemment de mal manger pendant leur séjour. On doit valoriser la cuisine marocaine et tout est à faire dans ce domaine.
Est-ce que cette valorisation passe seulement par l'écriture de livres ?
J'ai écrit une quinzaine de livres de cuisine pour offrir en partage les recettes que m'ont transmises de vieilles dames qui, sans cela, seraient mortes avec leurs secrets. Aujourd'hui, j'ai envie de faire encore plus. Sur Fatéma Hal TV, j'ai deux vidéos sur la Mrouzia et le couscous. J'aimerais créer une chaîne consacrée à la cuisine marocaine et à l'art de vivre sur le Web avec des reportages sur les produits et leur histoire. Cela permettrait de montrer les gestes et les techniques. J'ai déjà trois partenaires français sur ce projet. Je cherche maintenant des sponsors marocains, des gens qui ont quelque chose à défendre. Mais cette valorisation passe aussi et surtout par la création d'une académie ou d'une fondation qui pourrait former des cuisiniers à la cuisine marocaine. Si l'état ne suit pas sur ce sujet, c'est peut-être aux industriels qu'il faut s'adresser pour mettre en route ce grand chantier…
Vous allez présenter votre livre autobiographique Filles des frontières au SIEL. C'est un changement de genre. Pourquoi ce livre ?
Parce que j'avais envie de faire la paix avec certaines blessures et de raconter l'histoire d'autres femmes qui ont formé le socle sur lequel je me suis construit.◆
Fille des Frontières aux éditions Philippe Rey
De sa naissance à Oujda à son installation à Paris, où elle a créé son célèbre restaurant Le Mansouria, Fatéma Hal se raconte dans ce livre, revenant sur son enfance, marquée par l'absence du père, dans un univers de femmes : Mansouria, sa mère, sa tante Yamina, chanteuse pour femmes, les Dadas, anciennes esclaves à qui elle rend hommage. Un récit mêlant humour, personnages fantasques, sublimes vengeances, saveurs de la cuisine, youyous, chants d'Oum Kalthoum… mais aussi guerre d'indépendance algérienne, misère, répudiations, immigration…Pour le magazine français l'Express, avec ce livre Fatéma Hal « est une conteuse dans la lignée d'Albert Cohen ». C'est aussi Fille des frontières qui lui a valu une page dans le « Time Magazine » du 17 octobre 2011. « Si Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas se retrouvaient autour d'un couscous préparé par Fatéma Hal, le problème
du Moyen-Orient ne pourrait pas être résolu, mais les deux côtés pourraient certainement mieux se comprendre » explique le journaliste du Time Magazine…
 


Le Soir-echos

mercredi 8 février 2012

Les 23 et 24 février à Casablanca : Sommet marocain des investisseurs





L'édition 2012 du Sommet marocain des investisseurs «Morocco Investors Summit» (MIS) se tiendra les 23 et 24 février à Casablanca, avec la participation de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a indiqué cette organisation basée à Paris.
Considéré comme étant la passerelle ultime pour faire des affaires et investir dans les pays du Maghreb, ce sommet est une étape importante dans le processus de relance de l'économie marocaine et sa promotion à l'international, indique son initiateur «Euroconvention Conferences».
L'événement rassemblera des opérateurs et acteurs de l'investissement nationaux et internationaux, privés et publics, intéressés par le Maroc, le Maghreb et le pourtour euro-méditerranéen.
Le programme de cette rencontre se décline en six séances plénières axées sur «les opportunités d'investissements dans les régions marocaines», «l'agriculture et les industries de la pêche», «les énergies renouvelables et les ressources minières», «les grands projets d'infrastructure», «l'immobilier et le tourisme», la «banque, assurance et services financiers» et «les accords d'Agadir et l'intégration régionale».
Organisateur d'événements internationaux depuis la fin des années 1980 dans plus de 25 pays, «Euroconvention Conferences» est un organisme indépendant créé en 1987.
Il a notamment collaboré avec la Commission européenne et plusieurs institutions financières internationales sur des questions majeures, telle l'intégration économique et financière de l'Union européenne.
 


Liberation

La Belgo-Marocaine distinguée aux Magritte du cinéma : Lubna Azabal sacrée meilleure actrice pour son rôle dans «Incendies»


La Belgo-Marocaine distinguée aux Magritte du cinéma : Lubna Azabal sacrée meilleure actrice pour son rôle dans «Incendies»


L’actrice belgo-marocaine Lubna Azabal a été sacrée meilleure actrice en Belgique pour son rôle dans le film «Incendies», du Québécois Denis Villeneuve. 
L’actrice a reçu cette distinction lors de la deuxième cérémonie des «Magritte du cinéma», qui s’est déroulée samedi soir à Bruxelles, et a dédié son prix «aux femmes du Printemps arabe». 
Lubna Azabal est née à Bruxelles en 1973 de père marocain et de mère espagnole. Après le Conservatoire royal de Bruxelles, elle débute sa carrière au théâtre. En 1997, elle obtient son premier rôle au cinéma, dans le court métrage «J’adore le cinéma». Elle a tourné dans une douzaine de films, et semble toujours privilégier le cinéma d’auteur, qu’il soit l’œuvre de réalisateurs reconnus ou de jeunes cinéastes. Son interprétation stupéfiante de force et d'émotion dans « Incendies » marque à coup sûr le sommet (provisoire) de son itinéraire artistique. Ce personnage de Nawal, mère libanaise martyrisée puis contrainte à l'exil et conservant les lourds secrets du passé enfouis en elle pour épargner ses enfants, l'actrice belgo-marocaine avoue qu'il l'a bousculée. 
Bouleversée par la lecture du scénario de Denis Villeneuve, puis par celle de la pièce de Wajdi Mouawad dont il s'inspire, Lubna Azabal a immédiatement succombé à une écriture, à une poésie tragique, qui ose la beauté dans la douleur. Après le choc, ce fut l'attente de la comédienne qui rêve jour et nuit d'avoir ce rôle, une attente de plusieurs mois. Et une fois le rôle obtenu... ce fut la trouille, une peur monstrueuse, l'angoisse de rendre son personnage crédible. 
Dans sa préparation, Azabal s'est employée à toujours tout ramener au concret, sans se laisser aller, sans s'abandonner à la beauté tragique du personnage de Nawal mais en se concentrant sur ce qu'avait pu être sa souffrance concrète. L'actrice est entrée en immersion, tout en dialoguant avec un réalisateur qu'elle décrit comme un vrai capitaine. Denis a su tout à la fois respecter et conserver l'essence même de la pièce, et mettre, avec élégance et pudeur, une distance indispensable par rapport à une structure très théâtrale pour que la matière soit vivante, cinématographique. 
Le contexte historique, celui de la guerre au Liban, de la problématique israélo-palestinienne, Lubna le connaissait déjà, et s'en est logiquement nourrie. Et quoi de plus universel que cette sensation que l'on a de se retrouver face à la bête humaine, assoiffée de haine et de sang? Quoi de plus universel que ce cercle vicieux de la colère? Et quoi de plus universel que de vouloir, comme le fait cette femme, couper ce fil, interrompre la transmission de cette colère? Quoi de plus universel que ce magnifique portrait de femme, qui est en même temps portrait des femmes? 
Pour Nawal, c'est peut-être 70% des femmes sur cette terre, confrontées aux guerres, à la violence, à la misère. Il y a chez les femmes un instinct de survie qui est extraordinaire. Est-ce parce qu’elles  portent la vie que leurs forces se décuplent ainsi? Est-ce parce qu’elles portent ces responsabilités à la fois de mère, d'épouse, de maîtresse? Toujours est-il que ce sont les femmes qui restent, qui survivent à la faim, au viol, qui trouvent de quoi manger à leurs enfants. Il y a quelque chose d'animal, elles se transforment en lionnes dans ces circonstances que tant et tant d'entre elles  connaissent malheureusement. Lubna Azabal sait qu’elle a eu la chance de naître où il faut et d’avoir eu une vie relativement heureuse par rapport à celle de toutes ces femmes, mais elle n'en ressent pas moins les choses... 
Son discours à propos de ce film s'enflamme comme le fait, sur l'écran, son interprétation de Nawal, jeune fille trahie, enfermée, suppliciée, chassée, puis mère courage rattrapée par un passé terrible. Un rôle vécu autant qu'il est joué, dans un film qui ne peut laisser indifférent. 
Les «Magritte du cinéma», rappelle-t-on,  sont des prix qui récompensent les meilleures productions du cinéma belge francophone. Le nom choisi pour ce prix est un hommage au peintre surréaliste belge, René Magritte. La première cérémonie avait eu lieu en février 2011. 
21 récompenses ont été attribuées cette année, lors de la deuxième cérémonie, par les membres de l'Académie André Delvaux baptisée du nom d'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma belge et qui veut remettre au goût du jour le 7ème art du Plat Pays. Surtout que plus rien de tel n'existait en Belgique francophone depuis la suppression des Prix Joseph Plateau, en 2007.

Le ministre de l'Intérieur français persiste et signe : Guéant au cœur d'une nouvelle polémique sur les civilisations



Cible d'une nouvelle attaque de la gauche pour des propos sur les civilisations jugés polémiques, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a déclaré dimanche ne pas regretter son discours et a accusé l'opposition de nourrir artificiellement la controverse dans le contexte de la campagne présidentielle.
Les ministres UMP François Baroin, Gérard Longuet et Xavier Bertrand ont pris sa défense, tandis qu'Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, appelait à cesser «l'hystérie» à moins de 80 jours du premier tour de l'élection présidentielle pour laquelle le candidat socialiste François Hollande est donné favori.
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a en revanche nuancé son soutien, en soulignant que si «sur le fond» Claude Guéant était «un républicain», l'usage du mot «civilisation» pouvait «prêter à confusion». «Tous les systèmes politiques ne se valent pas», a-t-il corrigé sur BFM TV.
Harlem Désir, numéro deux du Parti socialiste, accuse Claude Guéant de s'ériger en «rabatteur de voix FN» au service d'»une majorité en perdition électorale et morale».
Les propos en question, prononcés samedi à huis clos à l'Assemblée nationale, lors d'une réunion du syndicat étudiant UNI, proche de la droite, ont été confirmés dimanche par le ministre de l'Intérieur et des Cultes sur RTL.
Lors d'un discours sur le «relativisme de gauche», il a estimé : «Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas».
«Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique. En tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation», a-t-il ajouté.
Aussitôt relayés par des participants sur Twitter, ces propos ont essaimé sur internet et suscité de vives réactions.
SOS Racisme a notamment dénoncé «une nouvelle étape dans une dérive vers des extrêmes inacceptables, structurés notamment par des logiques d'infériorisation de l'Autre». Sur Twitter, Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe-Ecologie les Verts (EELV), a qualifié d'»abject» un «retour en arrière de trois siècles».
Les critiques se sont poursuivies dimanche, la socialiste Ségolène Royal fustigeant sur France 3 «des propos obscurantistes et dangereux», Najat Vallaud-Belkacem, l'une des porte-parole de François Hollande, une résurgence des «thèses du différentialisme ethnique et culturel».
«M. Guéant, qui a pratiqué une xénophobie d'Etat, vient maintenant donner des leçons à la gauche. C'est insupportable», a commenté pour sa part Jean-Luc Mélenchon au «Grand Jury» LCI-RTL-Le Figaro. Le candidat du Front de Gauche à la présidentielle a estimé que le ministre mélangeait civilisation et politique. «Le principe des droits de l'Homme, c'est une déclaration politique, ce n'est pas un fait de civilisation.»
Dans une interview à paraître lundi dans La Dépêche du Midi, le candidat centriste François Bayrou déplore «un dangereux détournement de pensée» visant l'islam avec «une volonté de dresser les sociétés les unes contre les autres».
Ces propos, «je ne regrette pas», a dit Claude Guéant sur RTL, déplorant que «certains à gauche continuent à extraire des petites phrases de leur contexte». «Pour nous, tout ne se vaut pas. Pour la gauche, apparemment, si j'en juge par les réactions (...) tout se vaut», a-t-il ajouté.
Interrogé également sur France Inter, le ministre a dit ne viser «aucune culture en particulier» mais a choisi à l'appui de son raisonnement deux exemples liés à l'islam : le port du voile intégral et les prières de rue.
Le ministre de l'Intérieur a déjà été au coeur de controverses dans un passé récent, pour avoir notamment déclaré que le nombre de fidèles musulmans en France posait «problème».
Le ministre de l'Economie et des Finances, François Baroin, a déploré «l'exploitation» systématique des déclarations de Claude Guéant, qu'il a présenté comme «un profond républicain» au «Grand Rendez-Vous» Europe 1-Le Parisien-i-télé.
Pour Gérard Longuet, ministre de la Défense, la phrase de Claude Guéant («toutes les civilisations ne se valent pas») est «intéressante dans son contexte» et «d'une banalité totale».
«Si on ne peut même pas dire cela, c'est la censure à tous les étages et à tous les moments de la réflexion, a-t-il déclaré sur RTL. Je crois qu'il faut condamner le relativisme qui consiste à dire ‘tout s'équivaut'. Tout ne s'équivaut pas», Alain Juppé, sur BFM TV, a mis en garde contre «le choc des civilisations». «Je reconnais que le mot de civilisation peut prêter à confusion», a-t-il commenté.
«Je pense que sur le fond, il n'y a absolument aucun doute, Claude Guéant est un républicain», a-t-il ajouté, relevant toutefois des «sensibilités différentes» à droite.
 




REUTERS

mardi 7 février 2012

L'USCM ouvre le bal du Circuit International Mohammed VI de tennis



Le club des cheminots de Rabat (USCM) abritera, du 11 au 18 février courant, la première étape de la 6è édition du Circuit international de tennis SM le Roi Mohammed VI, ont annoncé, vendredi soir à Casablanca, les organisateurs. Lors de cette édition, qui se décline en six étapes dont deux à Casablanca (COC et RUC) autant à Rabat (USCM), Meknès et Marrakech, les dames seront à l'honneur avec deux tournois ITF qui ouvriront le bal de l'année tennistique. La deuxième étape de ce Morocco Tennis Tour (MTT) mènera les jeunes à Meknès (18-25 février), avant de faire escale à Casablanca sur les courts du COC (25 février-3 mars) puis retour chez les cheminots avec le tournoi Challenger Messieurs (10-17 mars), a indiqué lors de la présentation de ce circuit, Khalid Outaleb, responsable des compétitions internationales à la Fédération royale marocaine de tennis (FRMT). Ce circuit réunit des jeunes et prometteuses raquettes en quête de point ATP pour mieux se propulser sur le circuit international.
Le tableau des engagées (dames) offre ainsi de belles rencontres en perspective avec des joueuses classées entre les 120ème et 332è au classement mondial. La Française Rezai Aravane (tête de série N.1) aura fort à faire pour barrer la route à la tenante du titre, la Russe Nina Bratichkova, qui n'est pas trop loin au classement mondial (136è).
D'autres candidates défendront leurs chances de glaner des points WTA et monter dans le ranking mondial. La vainqueur devra empocher 50 points, contre 34 points pour la finaliste, 24 points pour les demi-finalistes, 14 pour les quarts finalistes alors que celles qui disputeront les huitièmes se contenteront de 8 points. Chez les hommes, le Roumain Adrian Ungur (107è mondial) fera sa première apparition sur les courts abritant le MTT. Il aura à sortir le meilleur de lui-même pour s'imposer face au contingent espagnol qui, comme à l'accoutumée, s'engage en nombre sur les tournois de terre battue.
Pour les Marocains, la blessure de Reda El Amrani va peser lourd alors que Mehdi Ziadi, qui reprend sur les courts, cherchera à mettre à profit les quatre challengers de ce circuit pour gagner des points ATP.
 




MAP

Une centaine d'invités, venant de plus de 15 pays, animeront le stand de l'Institution : Le CCME présent au Salon international du livre

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) participera, pour la quatrième année consécutive, à la 18ème édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca prévu du 10 au 19 février.
Le Conseil sera présent sur un stand de 400 m2, réunissant également le Conseil national des droits de l'Homme, le Conseil de la concurrence et l'Instance centrale de prévention de la corruption, indique un communiqué du CCME.
Le Stand du CCME au SIEL-2012 verra la présence de plus d'une centaine d'invités, en provenance de plus de 15 pays et du Maroc, ajoute le communiqué, soulignant qu'ils seront accueillis dans deux espaces exceptionnels imaginés à cet effet, réunissant au cours d'une même journée des événements en parallèle: la salle de conférences et l'espace Rencontres. Le programme du CCME est ainsi conçu autour de trois axes, à savoir "écritures au féminin" : rend hommage aux écrivaines marocaines du monde, "l'immigration dans tous ses états" : renvoie à l'actualité de la connaissance et à la situation des communautés marocaines dans chacun des pays de résidence, "les rencontres" dédiées aux auteurs pour présenter leur actualité de publication.
Par ailleurs, en partenariat avec l'Institut français du Maroc, des moments de rencontres et de convivialité sont programmés en dehors du SIEL, dans le cadre des Nocturnes du Salon.
Le Salon sera également l'occasion d'exposer et de célébrer les productions intellectuelles des différentes migrations à travers le monde, dans l'espace de la librairie du CCME, riche aujourd'hui de plus de 3000 titres. Plusieurs nouveaux titres paraîtront également à l'occasion de cette édition du SIEL dans la collection du CCME.
Cette grande manifestation culturelle vient encore une fois confirmer la volonté du Conseil, de donner à la culture une place centrale dans la problématique migratoire, et démontre l'engagement intellectuel des migrants marocains dans leur pays de résidence et les liens forts qui les attachent à leur pays d'origine, le Maroc.
Le SIEL sera ouvert au public du vendredi 10 février au dimanche 19 février, de 10 heures à 20 heures. La manifestation est organisée par la Direction du livre du ministère de la Culture.
 


MAP

lundi 6 février 2012

Festival des sciences

«L'Oriental en plein essor..», c'est là un constat qui n'échappe à personne. Comment valoriser cet élan? Comment l'accompagner? C'est là l'essentiel de notre souci. Nous répondons présent à l'appel lancé par sa Majesté le Roi Mohamed VI aux forces vives de la Région les incitant à contribuer à l'initiative de développement de l'oriental.
C'est dans ce cadre que la Fondation Omar Ibn Abdelaziz et l'Agence de développement de l'Oriental, en collaboration avec plusieurs autres organismes régionaux, nationaux et internationaux, organisent la deuxième édition du Festival des Sciences à Oujda,
sous le thème :
« Développement Humain et Développement Durable : Quelle alliance ? » et ce, du 29 janvier au 03 février 2012.
Cette manifestation sera dédiée cette année au développement durable, et notamment aux secteurs de l'environnement, aux énergies renouvelables, à l'eau…etc, ainsi qu'à l'éducation et à la formation des ressources humaines, et au développement des compétences.
Elle consistera en l'organisation d'une panoplie d'activités dans différents sites de la ville, autour de quoi se réuniront plus de 30.000 habitants de la région. Honoreront la manifestation, par leur présence, de hauts responsables internationaux et nationaux, et desconférenciers de grande renommée.
C'est un événement qui sensibilise par l'organisation d'expositions (stands d'information) et des ateliers adressés aux élèves selon leurs niveaux.
C'est aussi une manifestation qui diffuse l'information à partir de sept conférences au bénéfice des élèves ingénieurs, des étudiants, des parents d'élèves et des cadres et professionnels.
C'est surtout un espace de réflexion et d'échanges entre décideurs et investisseurs sur les potentialités de la Région, à l'occasion de séminaires et de tables rondes.
Fêter les sciences c'est s'inscrire dans cette transformation de la société marocaine, vers une promotion de la culture scientifique, vers une société de la connaissance.
Le «Festival des sciences» c'est l'affaire de tous.

dimanche 5 février 2012

INOURAZ & MOULAY ALI CHOUHAD en concert à Paris



Inouraz, quatre musiciens, emmenés par Khalid El Berkaoui, créent, en 2006,  la musique spirituelle amazigh où l’audace ne recule jamais devant le désir d'aller à la rencontre de nouvelles sonorités, comme pour lever un coin de voile sur une part du monde qui nous était jusque là inconnue. Des musiques figées dans les codes ancestraux brisent les frontières avec une réjouissante liberté et  n’hésitent pas à explorer d'autres territoires, des patrimoines musicaux inattendus. Les limites volent en éclats, la musique, ici, se réinvente d’autres horizons pour réunir deux frères ennemis, Est et Ouest, sur le fil d'une singulière portée. 
Cette  libre partition ne laisse pas d’affirmer sa naissance dans le Moyen Atlas. Comme si chaque note portait sur son front son lieu d’origine pour mieux aller à la rencontre des autres. Car c’est un Moyen Atlas non pas replié sur lui-même mais ouvert, transfiguré par le bonheur que lui vaut le contact des autres. L'oreille débusque ça et là des sonorités qui viennent de la planète jazz, mais d’ailleurs aussi. C’est dire que le voyage, auquel est convié l’oreille, est d’une richesse inouïe et qu’il requiert du temps pour être déchiffré à sa juste mesure, s'il se laisse savourer d'emblée.
Des instruments traditionnels s'emploient à donner le meilleur d’eux-mêmes. Inouraz fait la part belle aux ribab, loutar, lgembri, tamatam, nnaqous... comme pour célébrer la mémoire, cette vaillante gardienne  qui a su les maintenir, dans l'adversité, à travers les âges. Mais il n’y a, dans cette célébration, aucun désir d’affirmer une vérité qui excluerait les autres. Pour se joindre à ces instruments, Inouraz convie le zarb iranien, la conga africaine et la tabla indienne avec une poignante humilité.
Etre à l’écoute du monde semble être le seul but de cette musique, pour mieux s’approcher de soi, dans une paisible intimité, comme dans le secret d’une alcôve, un voyage au fond de soi. La musique d’Inouraz est un miroir fait de sons  qui permet d’entrevoir cette paix intérieure que nous portons en nous et que le bruit et la fureur du monde nous empêchent d'entendre clairement au grand jour. 
C’est une musique qui clame sa foi en l’homme et dont le credo n'est que de dire la liberté.  

A ce groupe, qui se produit au théâtre de la ville, s'est adjoint Moulay Ali Chouhad qui, dès son adolescence, n'a eu de cesse d'exercer la satire poétique. Il fourbit d'abord ses armes et comme tout poète chanteur de tradition orale, il fait très tôt siens les répertoires des poètes classiques, tels que Boubakr Az'ri, Boubakr Anshad, Ahrouch... Il se lance ensuite dans la création de ses propres textes, en empruntant à Anshad, Doudder ou Lhajj Amourague ou Belaïd leur musique pour accompagner ses textes.
Le poète-errant est une figure essentielle de la liberté. Il s’est défait de ses entraves et parcourt pour nous le monde. Ses errances sont celles que nous n’entreprenons plus. Il interroge le silence sans attendre de réponses. Rien ne lui importe que de questionner l'océan qui nous tient otages de ses ténèbres.
Cette rencontre, au Théâtre de la Ville, est une rencontre au sommet, car elle est l'occasion de découvrir un instant d'éternité, ce trésor que la poésie recèle et que la musique révèle. C'est à un face à face avec soi que nous invitent Inouraz et Moulay Ali Chouhad, dans le silence, miroir de l’invisible. Kebir AMMI
Kébir AMMI, Né au Maroc, Kebir Ammi est écrivain et enseignant. Dernier livre paru : Mardochée (Gallimard)

jeudi 2 février 2012

Job Fair 2012 : Le Capital Humain au Cœur du Débat



L'Association des Lauréats de l'Université Al Akhawayn organise la 9ème édition du Job Fair, le Vendredi 6 Avril 2011 au campus de l’Université.
Conscients de l’importance des ressources humaines dans l’essor du pays, les membres d’Al Akhawayn Alumni ont choisi de placer cette nouvelle édition sous le thème : Le Capital Humain, un levier pour l’émergence économique du Maroc.
« Nous avons opté pour ce sujet car nous sommes convaincus que la première ressource de ce pays réside aussi dans ses compétences humaines. Le Maroc se doit de préparer une élite à même de conduire les secteurs dynamiques et de relever les défis de la compétitivité dans le cadre des choix sectoriels opérés par notre pays. Cette dimension est d'autant plus importante dans un contexte de post-crise dans les pays développés et où les pays émergents se bousculent pour saisir les opportunités nouvellement créées. » Indique Ayoub Youssefi, Secrétaire Général de l’Association.
Le Job Fair accueille chaque année une trentaine d’entreprises et plus que 600 étudiants et lauréats d’Al Akhawayn, qui se retrouvent pour débattre et échanger avec les responsables des ressources humaines sur les nouveautés du marché du travail et les opportunités d’emploi. (On ne fait pas que débattre... Je pense que le but primaire reste l’insertion professionnelle des sortants et des lauréats…)
Cette année, les organisateurs comptent s’ouvrir sur des entreprises basées à l’étranger, et qui souhaitent renforcer leurs équipes avec des compétences Marocaines dans les domaines de l’administration d’entreprises, la finance, l’ingénierie des systèmes d’information, les Ressources Humaines, la Communication ou les Relations Internationales.
L’année dernière, l’invité d’honneur du Job Fair a été Moncef Belkhayat, à l’époque Ministre de la Jeunesse et des Sports, qui a partagé avec les étudiants et les lauréats son parcours dans le monde des affaires et de l’entreprenariat ainsi que sa position au sein du gouvernement. Il leur a aussi adressé un message fort d’encouragement à participer activement dans le développement du Maroc et à s’engager dans la vie politique afin de devenir acteurs non plus observateurs des changements que connait notre pays.
Selon Hind Sabiry, Vice Présidente de l’Association : « Le choix des thématiques du Job Fair est tributaire de l’actualité que connait le Maroc. Nous avons choisi cette année de parler du capital humain, composé d’Hommes et de Femmes, qui œuvrent chaque jour pour le développement du pays. Nous sommes conscients du rôle important de la Femme dans le développement, c’est un axe important sur lequel nous allons nous pencher lors du Job Fair prochain ».
A noter que l’Association des Lauréats d’Al Akhawayn compte aujourd’hui 2 750 membres, tous lauréats de l’Université d’Ifrane sur les 14 promotions sorties depuis 1999.