mercredi 11 janvier 2012

La chirurgie esthétique sous surveillance en Grande-Bretagne


Les autorités britanniques vont enquêter pour déterminer s'il est nécessaire d'encadrer plus étroitement le secteur de la chirurgie esthétique, après le scandale des implants mammaires de la firme française PIP, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, Andrew Lansley.
Les cliniques qui proposent ce type d'interventions feront par ailleurs l'objet d'une inspection.

Les autorités britanniques vont enquêter pour déterminer s'il est nécessaire d'encadrer plus étroitement le secteur de la chirurgie esthétique, après le scandale des implants mammaires de la firme française PIP. /Photo d'archives/REUTERS/Eric Gaillard
"J'ai pris aujourd'hui un certain de nombre de mesures pour faire en sorte que nous tirions les leçons et pour voir dans quelle mesure nous pouvons améliorer le contrôle du secteur de la chirurgie esthétique dans son ensemble afin que cela ne se reproduise pas", dit le ministre dans un communiqué.
Londres n'a pas recommandé le retrait systématique des implants PIP mais a proposé aux femmes qui y ont eu recours par l'intermédiaire du Service national de santé (NHS) de se les faire retirer aux frais des pouvoirs publics.
En France, où l'affaire a éclaté, le gouvernement s'est prononcé le mois dernier pour le retrait des prothèses mammaires PIP, qui présentent des risques de fuite et de rupture. Environ 30.000 femmes sont concernées en France et 300.000 le sont dans le monde.
reuters

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