mercredi 27 juillet 2011

Participation de l'Espagne à la foire d'art moderne et contemporain de Marrakech


 L'Espagne participera pour la seconde fois consécutive à la foire d'art moderne et contemporain de Marrakech "Marrakech Art Fair 2" qui aura lieu du 30 septembre au 3 octobre prochains.
L'Espagne sera représentée à ce rendez-vous culturel, qui se tiendra au célèbre Palais Es Saadi de la cité Ocre, par le Centre d'Art Contemporain "Piramidon" de Barcelone, dont c'est la deuxième participation, rapporte le portail Espagnol d'art contemporain "ARTEINFORMADO".

La deuxième édition du "Marrakech Art Fair" sera marquée par la participation de quelque 45 galeries d'art contemporain entre Marocaines une douzaine et étrangères.

La 1ére édition avait compté sur la présence de 31 galeries d'art. Par ailleurs, une vingtaine de galeries internationales d'Art contemporain vont prendre part pour la première fois à cette foire avec une forte présence de galeries d'art en provenance de Turquie, au total six, toutes originaires d'Istanbul.

La foire, qui ne cesse de gagner en notoriété comptera également avec la participation des deux principales galeries d'art Newyorkaises : Metro Pictures et Edwynn Houk Gallery, ainsi que d'autres galeries de renommée internationale comme la galerie "Lelong" qui va proposer une monumentale oeuvre artistique de l'Espagnol Jaume Plensa (Barcelone, 1955) spécialement produite à l'occasion du "Marrakech Art Fair2".

Ces galeries ne seront pas les uniques de renommée internationale, d'autres ont confirmé leur participation à cette rencontre comme la galerie "Galleria Continua" qui a des représentations à San Gimignano en Italie et à Beijing en Chine et la galerie "Le Moulin" de France.

Toutes ces prestigieuses galeries viennent renforcer la dimension internationale que les promoteurs de "Marrakech Art Fair" veulent donner à cette importante foire d'art moderne et contemporain, relève "ARTEINFORMADO".

SM le Roi donne Ses Hautes instructions pour décréter un deuil national de trois jours avec mise en berne du drapeau national


Rabat- A la suite du crash tragique d'un avion militaire près de Guelmim qui a fait plusieurs victimes parmi les membres des Forces Armées Royales (FAR), SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, chef suprême et chef d'Etat major général des FAR, a donné Ses Hautes instructions pour décréter un deuil national, avec mise en berne du drapeau national, pendant trois jours à partir de ce mardi, indique un communiqué du cabinet royal.
En voici la traduction:


"A la suite du crash tragique d'un avion militaire près de la ville de Guelmim qui a fait plusieurs victimes parmi les membres des Forces Armées Royales (FAR), SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, chef suprême et chef d'Etat major général des FAR, a donné Ses Hautes instructions pour décréter un deuil national, avec mise en berne du drapeau national, pendant trois jours à partir de ce mardi 26 juillet 2011.

Puisse Dieu préserver SM le Roi Mohammed VI et combler le Souverain en les personnes de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre Famille royale, Dieu L'Audient exauce les voeux de ceux qui L'implorent".

lundi 25 juillet 2011

Ahlam Charafeddine : «On naît acteur, on ne le devient pas»


Ahlam CharafeddineAhlam Charafeddine fait ses preuves dans le monde de la télévision. La jeune actrice ne juge pas nécessaire une formation académique en art comparée au travail du terrain.


ALM : Le public vient de vous découvrir dans une grande production nationale. Que faisiez-vous auparavant ? 
Ahlam Charafeddine : Je sillonnais par-ci par-là. (Rires) Il faut dire que je suis âgée de 23 ans à peine et mes débuts datent depuis presque trois ans. Avant de me lancer dans cette grande aventure qui est l’art, j’ai choisi de décrocher un diplôme en hôtellerie. Au Maroc, l’art n’est pas un gagne-pain, c’est pour cette raison que j’ai préféré assurer un métier en parallèle et convaincre en quelque sorte ma famille de mon choix artistique. Entre-temps, je ne ratais pas les castings. Dès que j’entendais parler d’une audition, je me précipitais pour la passer. Jusqu’au moment où j’ai passé le casting de «Zinat El Hayat» qui m’a permis de sortir de mon cocon et de s’ouvrir au grand public.

Que représente pour vous cette participation ? 
Je dirais qu’elle marque mes débuts effectifs dans l’art et en l’occurrence la télévision. J’ai campé des petits rôles auparavant, mais ils étaient insuffisants pour me révéler au public. Par contre ces expériences m’ont permis de découvrir de près le milieu , les plateaux de tournage et l’ambiance qu’y règne.

Qu’en est-il de votre rôle dans cette série ?
Je joue le rôle de Nada, la jeune fille, timide et pauvre. Elle lutte pour surpasser ses problèmes personnels. C’est le modèle typique du «personnage pathétique» des télénovelas. C’est un rôle phare et qui en quelque sorte me ressemble. Tous ces éléments m’ont facilité la tâche et ont contribué à la réussite du personnage.

Peut-on dire que vous êtes devenue célèbre grâce à Nada? 
(Rires) Je vous recommande de consulter mes pages facebook. J’ai deux comptes saturés sans parler des pages fans et des commentaires des gens que je rencontre dans la rue. Le personnage a fait un tabac. ( sourires)

Avez-vous suivi une formation académique en métier du cinéma et de la télévision ? 
Non, je n’ai jamais suivi de formation académique. Et je ne pense pas le faire. Car, pour moi, on naît acteur, on ne le devient pas. C’est sur le tas qu’on apprend son métier. Donc une formation académique en art ne me sera pas d’un grand apport comparée à l’expérience que j’acquiers sur le terrain.

Quels sont les rôles que vous avez interprété auparavant ?
J’ai pris part dans la série «El Akba lik » en tant que «guest star». De même, j’ai interprété le rôle de Pocahontas dans l’une des séries de Hassan El Fed. Comme j’ai pris part également dans le clip de Hindi Zahra «Beautiful tango» sous la direction de Tony Gatlif. J’ai interprété pour le temps d’une séquence le rôle d’une jeune indienne. C’est le cas d’ailleurs pour ma participation dans les «oubliés de l’histoire».

Votre look hindou vous a-t-il favorisé de prendre contact avec les réalisateurs de Boolywood? 
Certes, mon look est proche de celui des hindous. Cependant, j’ignore complètement leur histoire cinématographique. Je ne suis pas orientée vers cette culture. N’empêche que j’ai eu quelques propositions que j’ai déclinées à cause de ma formation en hôtellerie. Comme je vous ai dit, je tenais absolument à terminer ma formation professionnelle avant de m’adonner à l’art.

Qu’en est-il de l’immigration artistique ?
Je ne suis pas tentée. Je préfère évoluer dans mon pays. Je veux rattraper le temps perdu et m’affirmer sur la scène. D’ailleurs je regrette que les autres réalisateurs ne m’aient pas fait confiance au début. J’espère qu’après la réussite de mon rôle dans «Zinat El Hayat» je m’ouvrirais sur de nouveaux horizons.

Y’a-t-il des projets en vue ? 
Pour l’instant non. Je suis en trêve. Déjà que Zinat el Hayat m’a nécessité beaucoup d’effort. Tourner 120 épisodes continus n’est pas chose facile.

A quel point pouvez-vous faire des concessions pour réussir?
Pas loin des limites que je m’impose et des principes dont j’adhère. Je ne suis pas prête à tourner des scènes d’exhibition. Je suis et je serai toujours cette jeune femme persévérante. Je suis l’exemple de la Marocaine qui préserve son honneur et celui de son pays.

Côté cœur, comment se passent les choses ? 
Je suis encore jeune pour aimer . Je n’ai que 23 ans. J’ai toute une carrière devant moi. Le jour où cela viendra, cela ne sera pas au détriment de ma carrière artistique.

Quelles sont vos ambitions artistiques ?
Je désire faire une bonne carrière dans la télé, car ce canal permet de marketer rapidement l’image de l’artiste. De même, je rêve d’incarner un rôle d’action. Autrefois, je rêvais de faire partie de la police scientifique. J’ai été toujours curieuse de savoir ce qui se passe dans le théâtre du crime. Aujourd’hui, je suis dans la scène artistique, j’aimerais bien réaliser ce rêve.

Le CIH augmente son capital de 1.1 milliard de DH en septembre prochain


L'objectif principal de l'opération est de financer l'acquisition des 34% de Maroc Leasing et des 46% de Sofac. Une partie des ressources ira au renforcement des fonds propres.
CREDIT IMMOBILIER HOTELIER
Comme annoncé par son top management à fin 2010, le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) procédera dans les semaines à venir à une augmentation de capital. L’on sait aujourd’hui qu’elle tournera autour de 1,1 milliard de DH. L’assemblée générale extraordinaire devant valider l’opération se réunira le 18 août prochain. Une fois approuvées, les modalités de cette levée de fonds ainsi que son calendrier, seront fixés, et les démarches légales, notamment l’obtention du visa du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) pour la note d’information, finalisées. Selon une source proche du dossier, la période de souscription est prévue entre fin août et début septembre. Le principal objectif de cette augmentation de capital est de financer l’acquisition, déjà opérée, des 34% du capital de Maroc Leasing que lui a cédés la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), sa maison mère à travers le holding Massira capital management-dans lequel sont associées la CDG et la Caisse d’épargne française- qui détient 67,9% du CIH, au lendemain de l’absorption de Chaâbi Leasing. Une autre acquisition en cours de finalisation, à savoir les 46% de la société de crédit à la consommation Sofac également détenus par la CDG, sera financée par cette levée de fonds.


L'opération sera ouverte à tous les actionnaires et détenteurs de droits préférentiels de souscription

Ces deux opérations de croissance externe s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de développement du CIH visant à le transformer en une véritable banque universelle dotée d’un bras puissant dans le financement des entreprises (Maroc Leasing étant le leader du marché du crédit-bail) et d’une marque forte dans le crédit à la consommation pour compléter son offre bancaire destinée aux particuliers.
Il est à noter que le montant de ces deux acquisitions n’excède pas un total de 800 MDH. Une partie des fonds tirés de l’augmentation de capital dont le plafond est de 1,1 milliard de DH sera donc affectée au renforcement des fonds propres du CIH. Des fonds propres qui sont déjà largement en conformité avec les exigences de la réglementation bancaire en matière de ratio de solvabilité. «Leur renforcement servira plutôt à accroître notre capacité d’octroi de grands crédits tout en respectant la norme en matière de ratio de division des risques», indique une source autorisée chez la banque.
Pour l’heure, le prix des actions à émettre, le montant exact de l’opération et les modalités de souscription ne sont pas dévoilés, car non encore approuvés par l’assemblée des actionnaires et le CDVM. Mais l’on sait déjà que cette augmentation de capital sera ouverte à tous les actionnaires et détenteurs de droits préférentiels de souscription. Ces droits seront d’ailleurs détachés et cotés à la Bourse de Casablanca une fois la période de souscription ouverte.

jeudi 21 juillet 2011

Tanjazz : programme de la 12ème édition


Il aura lieu du 21 au 25 septembre. L'Afrique, la Nouvelle-Orléans et l'Italie à l'honneur. Du jazz pour les enfants.
Festival TANJAZZ 2011
A huit  semaines du lever de rideau sur la 12ème édition du festival de jazz de Tanger Tanjazz, les organisateurs ont dévoilé son programme cette semaine. A noter la fidélité des sponsors de l’événement culturel majeur de la cité du détroit.

Le jazz africain avec le Ghanéen Yusuf Nuweku et l’Ivoirien Sam Sawadogo fera son entrée par la grande porte cette année. Ces deux musiciens africains reconnus forment le cœur du groupe Terrakota avec des musiciens portugais, américains et caraïbéens. Terrakota est réputé pour son rythme afrobeat de l’école de Féla Kunti et King Sunny Ade. Terrakota donnera un grand concert public et gratuit en ville le vendredi 23 septembre avant de faire la clôture de la soirée du lendemain samedi au palais Moulay Hafid.

Les deux autres  grandes attractions de cette 12ème édition seront le jazzman Wab qui sera accompagné du groupe Yabato Nakimya composé de musiciens marocains et congolais ; « l’ambassadrice du jazz de la Nouvelle-Orléans » Lilian Boutté, comme elle est désigné par la presse spécialisée, sera également de la fête cet automne accompagnée de son groupe « les Gigolos ».
Le Tanjazz de cette année proposera également un spectacle musical présenté par le groupe Divinas et intitulé « Chocolat ».

D’Italie, la Turinoise Roberta Gambarini viendra déployer son talent acquis dans les écoles de Turin et de Milan où elle démarrera sa carrière. L’Italienne poursuivra ensuite une partie de sa carrière aux Etats-Unis où elle sort son premier album solo en 2006, « Easy to love ».

Outre les grands concerts gratuits ou payants, Tanjazz propose également nombre d’after hours dont le fameux Tanjazz Café où les aficionados et les couche-tard se retrouvent chaque soir. Le Tanjazz des enfants propose pour l’après-midi du dimanche 25 septembre un concert-spectacle de Roger Cactus avec les Muzicaloustiks ; de la guitare, de l’accordéon et des percussions pour que les plus jeunes découvrent de nouveaux sons et …  pardonnent aux parents leurs sorties du week-end.

France - Allemagne Nouveau plan d'aide à la Grèce


Les deux acteurs-clé de la réunion, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy, ont préparé le terrain à un compromis jusque tard dans la soirée à Berlin. Au terme de sept heures de discussions, impliquant aussi le patron de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, Mme Merkel et M. Sarkozy ont réussi à dégager une «position commune» sur le sauvetage de la Grèce, ont indiqué la présidence française et le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert.
Elle servira de base aux négociations du sommet des dix-sept pays de l'Union monétaire lors du sommet qui s'ouvre à 13h00 (11h00 GMT) à Bruxelles et s'achèvera sans doute dans la soirée. «Nous devons absolument trouver une solution pour arrêter la spéculation internationale et stabiliser la zone euro (...) Si cette zone euro éclatait, ce serait une catastrophe», a mis en garde le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, à Madrid.

Les marchés financiers attendent des résultats tangibles après des semaines de tergiversations. A défaut, ils risquent de jeter à nouveau leur dévolu sur les pays considérés comme fragiles, tels l'Italie, l'Espagne, voire la Belgique.
Au centre des tractations : la mise sur pied d'un deuxième plan d'aide à la Grèce pour lui éviter la faillite. Le premier, décidé au printemps 2010, de 110 milliards d'euros, ne suffit déjà plus. Les négociations ont buté jusqu'au bout sur une exigence politique de l'Allemagne de voir cette fois les banques contribuer au financement, quitte à ce que cela provoque un «défaut de paiement» du pays. Plusieurs de ses partenaires, à commencer par la France, ainsi que la BCE, sont réservés en raison des risques.

La délégation française n'a parlé dans la nuit que d'un accord franco-allemand sur la Grèce et non d'un compromis associant la BCE, ce qui pourrait signifier que le compromis n'est pas forcément du goût de l'institut monétaire. Depuis le début du mois, les capitales européennes semblent s'être résolues à accepter un défaut, à condition qu'il soit circonscrit au maximum. Parmi les idées sur la table figurent un rachat d'une partie de la dette grecque, une taxe sur les banques pouvant rapporter 50 milliards d'euros, ainsi qu'une réduction de la dette du pays de jusqu'à 90 milliards d'euros via un échange des obligations détenues par le secteur privé.

Réduction de la dette

Les dirigeants des pays de la zone euro s'orientent jeudi lors de leur sommet crucial vers une solution permettant de réduire la dette de la Grèce, mais n'excluant plus un défaut de paiement d'Athènes, qui serait une première dans l'Union monétaire.
Dans le projet d'accord du sommet de Bruxelles, la zone euro envisage de réduire le volume de la dette grecque (d'environ 350 milliards d'euros au total), a déclaré jeudi à l'AFP un diplomate européen. L'ampleur de la baisse n'est pas encore fixée et doit être discutée avec les banques créancières.
Problème: «il y a des solutions qui peuvent être interprétées comme un défaut de paiement par les agences de notation», a souligné ce diplomate proche des négociations, alors que ce scénario devait être il y a encore quelques semaines évité à tout prix.